AUTOPSY... DE PETITS CRIMES INNOCENTS

 

de :

Gérald GRUHN

 

Avec :

Juliette STEVEZ

 

Mise en scène :

Josiane Pinson

 

 

 

Prenez une adorable petite fille, enlevez lui une ou deux valeurs fondamentales pas trés importantes puisque essentielles, laissez-la macérer quelques années dans sa solitude et vous en ferez la serial killeuse la plus innocente de toute l’histoire du crime.

 

NOTE DU METTEUR EN SCENE

Quand Gerald Gruhn m’a adressé ce texte, je l’ai lu très vite tant le titre m’avait alléchée. Page deux : J’étais séduite. L’auteur avait vu juste : Nous étions précisément dans le type d’univers que j’adore : Hhhorrible ... et désopilant.

Touchant aussi. Et poétique. Un rien surréaliste. Un mélange de Zazie dans le métro et de Fifi Brin d’Acier au pays des Tontons Flingueurs.
Je décidai donc de le monter.


Pour l’interpréter, il me fallait trouver quelqu’un de très spécial!: Fragile... mais disjonctée, petite fille «mal grandie» déguisée en adulte. Imperturbable dans l’horreur de ses crimes, avec le naturel confondant de l’enfance. Je l’ai trouvée en Juliette Stevez


Nul besoin d’artifice pour habiller l’ensemble : Le texte et l’actrice se suffisent à eux-mêmes.

Deux chaises. cinq ou six accessoires et bienvenue au pays de la tueuse en série la plus craquante qu’on ait jamais vue.


J.Pinson

NOTE SUR L'AUTEUR

"Gérald Gruhn parle avec simplicité des blessures du passé. Son travail, d’une grande diversité d’inspiration, nous invite toujours à nous interroger sur notre probable impuissance à aimer, et rend aux petites gens l’humanité que leur destin tragique efface quelquefois. »

 

L’Harmattan. Ed.Art et Comédie


«Le monde moderne, si sophistiqué soit-il, crée parfois des ravages. A l’ère de la communication planétaire, les personnages de son théâtre semblent avoir perdu pied.

Gens ordinaires aux prises avec les aléas de la vie, enfermés dans leur impuissance à aimer.
Que n’a t’on glosé sur la solitude, le manque d’attention aux autres, la difficulté à assumer ses actes, la perte des repères,la fracture intergénérationnelle... A partir d’une observation quasi-clinique, l’auteur ouvre la boîte de Pandore de nos petitesses, nos lâchetés quotidiennes et nos drames intimes.
Ses pièces, telles des dagues acérées, dans leur violence cynique et leur humanité toute nue, percutent de plein fouet nos constructions mentales, notre sensiblerie outrée, nos certitudes aveugles. L’électrochoc, s’il s’avère salutaire, nous invite à méditer sur notre capacité à vivre nos émotions, à donner du sens à nos vies et de la fraternité dans nos relations.»!


Gabriel Fallet

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